8 gros mensonges sur l’amour (et le rétablissement de la choquante vérité) – partie 2

Démontons les idées recues sur l’Amour. La suite de mes réflexions sur le sujet… Encore plus subversif que la première partie (à retrouver ici).

5. « Etre fidèle, cela veut dire ne coucher qu’avec une seule personne »

Il me semble que la fidélité est un concept bien plus large que ce à quoi on la résume dans les relations sentimentales, c’est-à-dire à l’exclusivité sexuelle. La preuve, on dit bien que le chien est un animal fidèle, et pourtant on ne couche pas avec nos canidés (enfin, j’espère pour vous…).

Certes, on pourrait me rétorquer que le chien est fidèle à un seul maitre dans le sens où il le reconnait, ne répond qu’à lui et se sent mal d’être séparé de lui mais cela ne l’empêche pas de sauter sur le premier visiteur pour lui faire la fête et on serait fou de croire que cela enlève quoi que ce soit à la fidélité qu’il témoigne à son maitre et qu’il serait normal que ce dernier soit jaloux que son chien batifole autour de quelqu’un d’autre que lui.

J’ose affirmer qu’en amour, c’est pareil. Tant que vous êtes fidèle au projet de couple que vous avez bâti avec votre conjoint-e, que vous l’aimez, que vous êtes là pour lui/elle et que vous n’avez aucune raison ni intention de partir, il faudrait qu’on m’explique en quoi c’est gravissime de sauter sur un autre de temps en temps. Voire plus, mais là il faudra peut-être rediscuter le projet de couple, qui évolue, de toutes façons, au rythme des partenaires, la grande différence étant qu’entre humains, on peut discuter de ce que l’on veut et on n’a pas à obéir sans réfléchir à « Assis » et « Couché » (ni à s’aboyer dessus).

Donc moi je dis: à chaque couple de discuter de ce qu’il veut mettre derrière le concept de « Fidélité ». Et si l’exclusivité sexuelle en fait partie, pourquoi pas, mais cela n’a pas à aller de soi parce que notre environnement culturel nous y conditionne. Et, comme tout contrat, ca peut toujours se renégocier à un moment donné.

6. « Tromper, c’est mal »

Bon, pour commencer, petit point sur l’infidélité car je crains avoir une mauvaise nouvelle pour vous:

L’infidélité, selon les études, toucherait entre 1 couple sur 2 et 1 couple sur 3 et je suis sûre que l’effet prohibition fait qu’il y en a bien plus que cela qui n’osent avouer qu’ils ont « trompé ». Si vous comptez le nombre de couples que vous avez formés dans votre vie, statistiquement, vous avez donc de grandes chances d’être touché(e) par l‘infidélité au moins une fois. Par le cancer aussi, certes, mais l’infidélité, vous ne risquez pas d’en mourir donc autant se faire à l’idée et accepter le fait que ce n’est pas la fin du monde.

J’ai en horreur l’image de l’infidélité qu’on nous montre dans la plupart des films et séries. J’enrageais, il y a quelques jours, devant une série américaine où l’héroïne passe 4 épisodes à s’auto flageller avec des branches d’aubépines parce qu’elle a entretenu une liaison de 3 semaines avec son ex, ce qui a mis fin d’une part à son couple et d’autre part au mariage de son ex. Comme si elle y pouvait quoique ce soit au fait que son mec ait décidé de partir suite à l’aveu de cette infidélité, alors qu’il est clair qu’il est toujours amoureux d’elle et qu’elle l’est de lui. Comme si elle y pouvait quoique ce soit au fait que le mariage de son ex, déjà foireux à la base anyway, soit parti en vrille à la suite de la liaison (« You ruined my marriage ». Huh… I think you ruined it yourself). Et puis comme si elle y pouvait quoique ce soit, de manière générale, à la complexité des sentiments humains face à la rigidité des carcans sentimentaux dans lesquels on voudrait nous imposer de rentrer, quitte à se contorsionner et à se faire mal partout.

Pourquoi est-on si prompts à affirmer de manière péremptoire que « Tromper, c’est mal » ? Est-ce par paresse intellectuelle ? Peurs irrationnelles sur lesquelles on refuse de se pencher? Idéalisme de contes de fée ? Ou carrément en vertu de cette aberration éthique qui prétend que l’autre nous appartient corps et âme ?

Est-ce mal parce que ça encourage le mensonge ? Bon, ok, mentir c’est pas top mais d’une part, il est difficile d’imaginer une société sans AUCUN mensonge. D’autre part, si tout le monde se mettait d’accord sur le fait qu’une infidélité, c’est pas la fin du monde, les infidèles n’auraient pas à mentir pour protéger la personne qu’ils aiment ou par peur de se faire larguer parce que c’est ce qui se fait. Donc c’est pas vraiment un argument, c’est plutôt le serpent qui se mord la queue.

Est-ce mal parce que ça fait mal à l’autre ? Mais on peut faire mal à l’autre de plein d’autres manières et on ne légitime pas systématiquement toutes ces souffrances (par exemple moi j’ai très mal quand mon amoureux mange un bébé animal mort mais bon, je ne vais quand-même pas être une control freak au point de me mêler de ce qu’il met dans son assiette, si?) (et pis j’avoue, moi aussi je kiffe l’agneau de temps à autre…). Bref, de toutes façons moi je considère que cette souffrance – la jalousie sous toutes ses formes – est illégitime et fondée sur des croyances archaïques et immorales (« Ton corps est à moi, je décide de ce que tu en fais ») et qu’elle devrait être combattue au lieu d’être normalisée, voire encouragée.

Est-ce mal parce que c’est une trahison, un coup de poignard dans le contrat de fidélité qu’on a signé en se mettant en couple ? Mais qu’a-t-on signé de son propre chef au juste ? J’ai plus l’impression qu’on signe sans trop y réfléchir une charte élaborée par la société sur fond de peurs irrationnelles collectives, une promesse tacite à laquelle on n’a pas vraiment pensé, un contrat d’abstinence hors-conjugale dont on ne se rend pas bien compte, au moment où, des coeurs plein les yeux et des papillons plein le ventre, on se déclare officiellement « en couple », à quel point il va être difficile à tenir. En tout cas, il est toujours temps d’en rediscuter avant de tout plaquer.

Dans tous les cas, si on est incapable de pardonner à l’autre d’avoir succombé à la faiblesse la plus naturelle, la plus courante, la plus irrésistible – et j’ose ajouter: la plus belle et la plus agréable d’entre toutes -, c’est que l’union ne valait pas bien cher à la base… (et par pitié, que l’on m’épargne les discours d’ascétisme puritain du genre « Le corps c’est le mal et céder à ses pulsions, c’est être faible »… Si, pour vous, le sexe doit être la cilice moderne, chacun son truc, je juge pas, mais très peu pour moi…).

7. « Le sexe n’est pas le plus important dans un couple »

Nuance : Je pense que ça n’est ni vrai, ni faux et que ça dépend juste des couples et des personnes.

En fait je pense que le sexe n’est pas important pour tout le monde de la même manière. Nous ne sommes pas tous pareils. Certains s’épanouissent dans des activités intellectuelles alors que d’autres sont fous de sports extrêmes. Certains aiment la plongée, d’autres s’éclatent en faisant du théâtre. Pour certains, rien ne remplace un bon bouquin pendant que d’autres ont des besoins viscéraux de randonnées en montagne.

Et certains aiment follement le sexe, ils y trouvent quelque chose que d’autres trouvent ailleurs (sans dire que ces derniers s’en passent pour autant).

Dans tous les cas, c’est certain que ce qui fonde un couple, c’est loin d’être uniquement le fait que les partenaires couchent ensemble, mais ça reste souvent une composante essentielle d’une union heureuse et épanouie. Et donc, sans être le fondement ultime du couple, l’entente sexuelle est quand-même très importante dans le cas de la plupart des couples, c’est-à-dire dans le cadre d’un engagement exclusif.

Du coup, tout peut se mettre à déconner le jour où, pour une raison ou pour une autre, les libidos ne s’accordent plus, et hélas il semble que cela touche inexorablement un certain nombre de couples à un moment ou à un autre…

Donc, à moins de s’accommoder du désert sexuel à durée indéterminée et de finir par signer fatalement un contrat de chasteté, la responsabilité incombe aux partenaires de gérer cette situation comme ils l’entendent plutôt que de laisser s’installer une insatisfaction sexuelle chronique qui pourra à terme avoir raison de leur couple.

Je reprends une fois de plus les mots si justes d’Audren :

« Un couple où les besoins sexuels de l’un ou l’autre ne sont pas raisonnablement satisfaits est un moteur sans huile : le moindre défaut cause des frictions et des échauffements qui peuvent irrémédiablement endommager la mécanique (alors qu’au début de la relation, quand il y avait davantage de sexe, ça tournait comme il faut, malgré tout un tas d’imperfections). Alors mettons de l’huile plutôt que de ne travailler que sur les imperfections ».

Mais surtout:

« Et si malgré tous nos efforts on n’arrive pas à refaire de l’huile au sein du couple, il n’est pas honteux d’aller emprunter de l’huile à l’extérieur : il s’agit quand même de la survie d’un couple ».

8. « Ça change tout de savoir que la personne par laquelle je suis attiré(e) est maquée. Question de respect »

Ça m’exaspère d’entendre cela. Si vous vous retrouvez dans une situation où il y a une attirance entre vous et une personne qui est déjà en couple (en couple « normal », donc exclusif) et que cette personne, qui n’est pas forcément d’accord avec cet accord d’exclusivité qu’on lui impose de l’extérieur (parce que la société a décidé que C’est comme ça, ou que son/sa partenaire a décidé que son corps lui revenait de droit), ne laisse pas son couple être un rempart entre vous, je ne vois pas pourquoi cela serait à vous de vous mêler de sa vie et de jouer les héros de la vertu en vous refusant à elle sous prétexte que Le Couple serait cette instance suprême à préserver à tout prix au dépend des désirs des individus qui le composent.

Ça peut paraitre amoral mais c’est tout le contraire. Refuser de coucher avec quelqu’un uniquement parce que cette personne a déjà quelqu’un dans sa vie, c’est pas juste lui mettre un râteau. C’est lui nier son droit à disposer de son corps comme elle l’entend. Donc c’est tout sauf la respecter. Bien sûr il peut y avoir d’autres raisons pour lesquelles se taper cette personne ne vous semblera pas être une bonne idée : parce que la situation vous est inconfortable, par peur des représailles ou tout simplement – la meilleure des raisons – parce que vous n’êtes pas attiré(e). Mais dire que c’est par respect pour son couple, pour son partenaire ou – plus patriarcale tu meurs – pour elle-même, c’est juste du gros foutage de gueule.

Voilà, ma petite liste est terminée. J’ai du me faire violence pour l’écourter, j’ai encore un paquet de contre-vérités en stock mais que voulez-vous, je suis bloggueuse, pas thésarde en Amour… (hélas) J’espère que cela vous aura fait réfléchir et qu’au lynchage en règle que je mériterais amplement d’après Walt Disney ou Charles Perrault se substitueront des réflexions intelligentes entre adultes consentants…

Une fois de plus, vraiment, je vous encourage à réagir si vous avez des choses à dire. Ne vous contentez pas, si vous n’êtes pas d’accord avec moi, de me maudire dans votre coin de saper vos rêves de Prince-sse Charmant-e et de démollir votre croyance au mythe de l’âme soeur avec mon pragmatisme déprimant 🙂 Ce blog est un espace d’expression et je suis totalement ouverte au dialogue si on le mène dans le respect mutuel et l’honnêteté intellectuelle. La parole est à vous! (je préfère que vous réagissiez dans les commentaires ci-dessous que sur facebook mais c’est vous qui voyez)

Ah oui, et dernière remarque… Si mon blog se pare aujourd’hui de réflexions théoriques sur l’Amour, il ne faut pas forcément croire que je mets tous ces beaux principes en oeuvre dans ma vie pratique, ni que je juge qui que ce soit de ne pas le faire.

Vous le savez aussi bien que moi: la plus grande vérité, c’est que l’Amour, c’est compliqué 🙂

 

L'amour se nourrit de si petites choses qu'on ne les voit meme plus...
L’amour se nourrit de si petites choses qu’on ne les voit meme plus…

16 réflexions sur “8 gros mensonges sur l’amour (et le rétablissement de la choquante vérité) – partie 2

  1. alors, comme tu nous y invite, je me permets de commenter 🙂
    Je réagis juste sur le point numéro 5 et 6 qui sont pour moi assez liés, et sur les concepts de “ton corps est à MOI, je décide de ce que tu en fais” et “tromper c’est mal”.

    Le fait que notre corps NOUS appartienne indiscutable j’en conviens, et nul ne devrait décider ce que nous voulons bien en faire, de surcroit dans une relation amoureuse.

    Ceci étant, sans impliquer le contrôle du corps de l’autre et en ce qui me concerne, aimer l’autre c’est s’abandonner, et cet abandon ne peut se faire qu’en toute confiance.
    Qui plus est, j’ai bizarrement ce sentiment qui m’habite au moment ou je me donne à lui, que je lui donne quelque chose d’assez précieux, que visiblement je ne donne qu’à lui; en partie parce que je l’ai choisi tout comme il l’a fait avec moi.
    Parce que je lui fait confiance.

    Je ne pourrais jamais l’empêcher d’aller donner son corps à quelqu’un qu’il estimera plus digne du cadeau qu’il lui fait, mais en ce qui me concerne, cette relation de confiance sera brisée.
    Je ne me verrai alors dans l’impossibilité de continuer de lui offrir ce que lui peut offrir aussi facilement à plus d’une ce que moi je ne donne qu’à celui que j’aime et qui a toute ma confiance.

    Mais une fois de plus, ceci n’est que subjectif.

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    1. Merci Manu pour ce commentaire et je respecte totalement ce point de vue. Ce qui me dérange, c’est qu’il est difficile d’en avoir un autre sans passer pour une horrible personne égoiste, trompeuse et indigne de confiance. Je pense que c’est à chaque couple de voir ce qu’il veut mettre derrière le concept de « confiance » (sans oublier que personne n’est fiable à 100%, que nos corps sont parfois hors de controle et qu’une tromperie n’est pas toujours un acte délibéré et une méchanceté intentionnelle). Quoi qu’il en soit, c’est vraiment dommage que l’exclusivité sexuelle soit culturellement et indiscutablement imposée de la sorte, comme un choix irrévocable que tous les couples devraient faire et qu’on ne laisse pas plus de place à la réflexion sur d’autres modèles de fidélité. C’est aussi dommage qu’on considère que pour etre unique aux yeux de quelqu’un, il faille partager une chose uniquement avec cette personne (en l’occurence, le sexe) et que cela justifie, dans certains couples, un certain chantage à l’exclusivité.

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  2. J’ai du mal aussi à expliquer / comprendre l’exclusivité. Ça me parait être aussi une norme sociale dont on se passerait bien. Mais je ne peux en même temps m’empêcher de pense qu’elle existe depuis un certain nombre d’années/siècles et que donc elle doit être empiriquement valide quelque part. Peut être la limite du temps et de l’espace? Nous sommes mortels, nous sommes qu’à un endroit à la fois. Il parait parfois difficile de trouver du temps pour soi, encore plus difficile pour trouver du temps pour son âme soeur, il parait donc très difficile de trouver du temps pour une tiers personne? J’en sais trop rien.

    Articles intéressants en tour cas!

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    1. Merci! Je pense que l’exclusivité, en tous cas féminine, pouvait bien mieux se comprendre du temps ou la contraception n’existait pas et ou le sexe impliquait un risque de grossesse. Et donc il était plus compréhensible, pour des raisons pratiques, que le sexe s’envisage plus dans un contexte conjugal (et exclusif, quoiqu’à l’époque, les hommes ne s’interdisaient pas de papillonner et on ne les lapidait pas pour autant). De nos jours – merci la contraception et le féminisme – le sexe fait juste partie des plaisirs intenses de la vie et il devrait beaucoup plus etre envisagé comme tel, mais nous héritons de siècles de croyances patriarcales qui voudraient nous faire croire que les partenaires s’appartiennent mutuellement et qu’ils ont droit de regard sur ce que l’autre fait de son corps. Et comme c’est bien plus facile d’y croire que de travailler sur sa jalousie, la plupart des couples s’en contentent…
      Un article intéressant sur la question: https://lesfessesdelacremiere.wordpress.com/2013/03/03/le-dixieme-commandement/

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  3. Je suis toujours resté sur le principe de la liberté individuelle, nous sommes des êtres humains, on ne peut pas se « contrôler » émotionnellement, yen a qui ont essayé, ils sont bons pour quelques mois/années de psy.
    Alors oui on « souffre » un peu sur le coup de ne plus être dans une exclusivité que la société nous a tanné pendant des années, après on s’y fait, on vit les choses autrement.
    Le tout reste de (re)définir ce qu’est notre couple et comment/s’il peut continuer, d’où est venue exactement « l’infidélité ».

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    1. Je prendrais des pincettes avec cette idée de comprendre d’où vient l’infidélité… On en fait trop souvent le symptome d’un problème dans le couple et on pense naivement qu’il faudrait règler ce problème pour éviter des infidélités ultérieures. Je pense que ce n’est pas exact et que souvent l’infidélité n’est pas l’expression d’un manque mais juste une attraction pour une autre personne qui n’enlève rien à celle que l’on aime. Et comme vous dites, bien difficile à controler…
      Encore une fois, Audren l’explique mieux que moi: https://lesfessesdelacremiere.wordpress.com/2013/06/17/on-ne-trompe-jamais-par-hasard-ben-si/
      Sur le reste, nous sommes d’accord…

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      1. Le but dans le fait de comprendre l’infidélité n’est pas d’éviter les suivantes, juste de mieux vivre après .Et si ce n’est pas tout le temps le syndrome d’un mal être mais parfois juste de l’occasion qui fait le larron, dans quelles proportions?

        sinon j’ai lu tout le blog d’Audren depuis une petite année….très parlant avec mon histoire personnelle

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    1. Sauf votre respect, je pense que ce ne sont pas vraiment vos affaires mais si je devais avouer quoi que ce soit à mon homme, pensez-vous vraiment que je serais assez tordue pour le faire de la sorte?

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  4. En tout cas, moi j’aime bien. Un petit concentré de crémière très bien ficelé.

    Ça me fait penser que j’ai sur le feu depuis longtemps un article sur les fondements de ma réflexion (les axiomes de la crémière, si on veut) qu’il serait bon que je termine.

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  5. J’avoue que je me suis librement et grandement inspirée de tes écrits si percutants et toujours fin 🙂
    J’attends ces axiomes avec impatience, d’autant que j’en parlais il y a peu avec un mathématicien et qu’on était pas forcement sur la même longueur d’onde. Peut-être que présenter les choses en ces termes aiderait 😉

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  6. Au risque d’en choquer beaucoup, je suis totalement d’accord avec ce que tu dis, et je suis très heureuse de voir qu’une autre femme à les même principes et idées que moi 🙂 pour avoir aimé inconditionnellement une fois, je peux dire que la liberté laissée à l’autre est la plus grande preuve d’amour! J’ai plusieurs fois été en couple aussi, avec de l’affection, et la liberté, je la laisse. C’est important. Merci pour ton article

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    1. Et merci de ton commentaire! « La liberté laissée à l’autre est la plus grande preuve d’amour », je te citerai à l’occasion 😉

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